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본 연구는 작가 귀스타브 플로베르와 그의 친우였던 역사가 에르네스트 르낭, 화학자 마르슬랭 베르틀로라는 세 인물을 통하여 19세기의문학, 역사학, 자연 과학이 ‘과학’을 사유했던 다양한 방식들을 살펴보고자 한다. 19세기는 개별 과학의 분과화가 진행되면서도 여전히 서로다른 영역의 지식인들이 다양한 사회적 공간에서 활발히 소통했던 시기였으며 이들 역시 그러한 시대적 특수성 속에서 서로의 사유를 교환하였다. 르낭은 생성의 존재론과 역사성에 대한 인식을 현대적 인식의핵심 요소로 간주하며, 이를 통해 모든 과학을 역사학의 하위 학문으로포섭하고자 한다. 반면 베르틀로는 실증성과 확실성을 과학의 근본적구성 요소로 간주하며, 이를 결여한 종류의 지식들을 엄밀한 의미의 과학에서 배제하고자 한다. 플로베르의 과학에 대한 관점은 르낭이 내세우는 역사성과 베르틀로가 내세우는 실증성 모두를 고려하면서도, 두요소 모두를 비판적 목적을 위해 전용한다는 점에서 다른 둘과 구분된다. 그는 진정한 과학을 비판적 정신과 동일시 하면서, 부바르와 페퀴셰에서 실증성이라는 기준과 역사성에 대한 인식을 형이상학과 독단적 담화들에 대한 비판을 위한 무기로 사용한다.


À travers les figures de Gustave Flaubert ainsi que de ses amis l’historien Ernest Renan et le chimiste Marcelin Berthelot, cet article examine trois manières différentes dont la littérature, l'histoire et la science naturelle du XIXe siècle concevaient la ‘science’. Bien que caractérisé par une spécialisation croissante des disciplines scientifiques, le XIXe siècle était également une époque de débats entre intellectuels venant d’horizons différents. Ainsi, Renan et Berthelot ont notamment échangé leurs idées sur la science à travers des lettres ouvertes publiées en 1863 dans la Revue des deux mondes. Dans sa lettre à Berthelot, Renan présente l'idée de "devenir" et la conscience de l'historicité comme les éléments clés de la pensée moderne. Ce faisant, il tente d’interpréter toutes les sciences comme des sous-disciplines de l’histoire. Berthelot, pour sa part, défend l’idée d’une "science positive" basée sur l’observation et l’expérimentation, et cherche à imposer la méthode positiviste à toutes sortes de connaissances, y compris la science historique de Renan. L'idée flaubertienne de la science, quant à elle, est marquée à la fois par l’historicité de Renan et la positivité de Berthelot. La particularité de Flaubert consiste à mobiliser ces deux éléments de manière fondamentalement critique. En plaçant l'esprit critique au cœur de la véritable science, Flaubert utilise les critères de positivité et d'historicité comme des outils polémiques contre les métaphysiques et les discours dogmatiques. Comme l’indiquera notre étude, cette particularité flaubertienne est notamment illustrée dans Bouvard et Pécuchet.