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Le but de cette étude est d’analyser l’aspect interculturel de l’empathie de Momo, narrateur et personnage principal de La vie devant soi de Romain Gary, en examinant comment il sympathise avec les autres personnages du roman. « L’empathie interculturelle » fait référence à l’empathie pour communiquer et interagir avec d’autres groupes de personnes sans être limité par le sentiment d’appartenance à une sous-culture qui contribue à définir l’identité d’un individu comme la nationalité, la classe, le sexe et la religion. La vie devant soi est souvent présenté comme une histoire d’amour entre une vieille femme juive mourante et un garçon arabe qui commence à ce moment-là sa vie pour de bon. L’amour de Momo, qui transcende la gamme cognitive de son âge et de son expérience de vie, et participe à la maladie, au traumatisme et à la mort de Madame Rosa, est lié à des moments d’empathie qui se propagent tout au long de l’œuvre. Momo sympathise non seulement avec Madame Rosa, mais aussi avec les voisins pauvres de Belleville qui sont considérés comme des « parasites », la classe la plus basse de la société française traditionnelle. Il compatit avec la douleur et la pitié de leurs vies. Momo, un garçon de 14 ans qui n’est jamais allé à l’école et n’est sûr ni de l’identité de ses parents, ni de son âge, ni même de son nom, à part une carte d’identité falsifiée, s’affranchit de la logique du monde adulte qui discrimine et sépare les humains selon des catégories spécifiques. D’un point de vue interculturel, cette étude analyse La vie devant soi, en se concentrant sur la voie de l’empathie et l’analyse du caractère de Momo. Cette étude se veut une étude fondamentale pour concevoir un cours de lecture en français combiné à une éducation interculturelle.