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본 논문은 몰리에르의 연극 『남편들의 학교』와 『아내들의 학교』를 웃음과 교훈의 문제를 중심으로 비교분석함으로써 몰리에르 연극 세계에서 첫 번째 전환기라고 할 수 있는 대희극으로의 이행 과정을 면밀하게 살펴보는 것을 목적으로 한다. 공히 ‘학교’라는 이름을 제목에 단 두 작품은 1년 6개월의 짧은 간격을 두고 잇달아 무대에 올랐다. 방해를 무릅쓰고 결혼에 성공하는 젊은이들의 이야기를 공통의 줄거리로 하면서도 두 작품은 각각 3막과 5막이라는 형식상의 차이 외에 플롯의 구성이나 이야기 전개 방식, 인물들의 성격, 문체와 세부적인 디테일 등에서 차이를 보인다. 즉, 『남편들의 학교』에서 인물의 성격이나 몸짓, 혹은 그들이 처해있는 상황이나 행동 방식 등이 아직까지 다소 인위적이고 단순한 희화화 단계에 머물러있다면, 『아내들의 학교』의 경우는 자연스럽고 생동감이 넘치는 인간적인 진실이 묘사되고 있으며 이를 통해 도출되는 교훈이나 철학 역시 전작에 비해 보다 자연스러운 방법을 통해 본성의 자연스러움을 강조하는 방향으로 진행된다. 하지만 두 작품은 모두 중세 소극처럼 즉각적이고 배설적인 웃음을 유발하는 것을 넘어 관객의 교화까지 염두에 둔 고전주의 연극의 원칙을 희극에 도입하여 실천하는 것을 지향점으로 삼고 있다는 점에서 향후 ‘대희극’으로 불리게 될 몰리에르 연극의 자장 안에 함께 들어와 있다. 몰리에르의 걸작 대희극 『아내들의 학교』는 이미 『남편들의 학교』에서 배태된 씨앗이 만개한 결과물이었던 것이다.


Cette étude a pour but de comparer les deux œuvres de Molière, intitulées L’école des maris et L’école des femmes et d’examiner ainsi un premier tournant décisif dans l’œuvre de Molière, caractérisé par la naissance de la comédie de la maturité, en cinq actes et en vers, qui sera nommée plus tard ‘la grande comédie’. Dans ces deux pièces publiées successivement en 1661 et en 1662, Molière reprend un bon thème comique, éprouvé depuis les fabliaux, la ruse de la Femme triomphant de la lourdeur de l’Homme et se joue à un heureux équilibre entre les éléments de comique et de farce. Mais il existe bien d’écarts entre les deux pièces. L’intrigue de L’école des maris sait où elle va sans surprise ni rebondissement. Il s’agit ici de la démonstration d’une thèse. Et Sgranarelle, un des protagonistes principaux a la simplification caricaturale des traits. On dirait un personnage farcesque. En un mot, en comparaison de L’école des femmes, cette pièce manque de naturel dans l’ensemble. On ne peut pas pourtant ne pas y voir l’intention de l’auteur de donner aux hommes une leçon en mê̂me temps qu’un divertissement, et d’exercer une influence sur les mœurs contemporaines, ce qui constitue une des caractéristiques de la grande comédie comme L’école des femmes. Dans ce sens, on pourrait dire que l’une, en effet, est la suite et le pendant de l’autre; et le titre chosi par l’auteur marque ce lien et ce rapport plutôt qu’il n’exprime le sens et le but de la nouvelle comédie.