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De l’adaptation fidèle du roman d’Émile Zola paru en 1885, Le film Germinal (1993) montre les conditions de travail, les conditions de vie des mineurs et le mouvement des mineurs dans le Nord de la France au dix-neuvième siècle. Le film Germinal est sans doute un des meilleurs films ouvriers dans le monde comme indiqué par Émile Zola dans le plan de son roman : “La lutte du capital et du travail sera la question la plus importante pour le vingtième siècle.” Nous voulons analyser les conflits du travail tel que perçus dans le film Germinal sous deux aspects. Dans un premier temps, nous examinerons d’abord les conflits entre les employeurs et les ouvriers. Le film montre que les ouvriers survivent à peine, dans des conditions de travail épouvantables et avec des salaires dit de de misère. A l’opposé, les bourgeois vivent dans un luxe excessif comme des égoïstes avides, avec aucune sympathie pour les ouvriers vivant sous le seuil de la pauvreté. C’est ce contraste si évident qui incite les mineurs à faire grève. Ensuite, nous analyserons les conflits entre les classes ouvrières, tout en considérant que chaque fois qu’un conflit s’élève entre le capital et le travail, les travailleurs se heurtent. Les conflits entre des ouvriers sont mis au point en ce qui concerne les deux points suivants: 1) les conflits entre les ouvriers en grève et ceux qui ne participent pas à la grève 2) les conflits entre les leaders en grève qui insistent sur les différentes méthodes de lutte, c’est-à-dire le réformisme, l’anarchisme qui décompose une société et la non-violence par le syndicat ouvrier. Considérant notre époque actuel où le capitalisme et les idées de néolibéralisme règnent, le film Germinal pourra nous donner des leçons utiles quant à la nécessité de résoudre les tensions entre travailleurs pauvres et les employeurs qui les exploitent, ainsi que la lutte contre les inégalités économiques et sociales entre les classes.