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La psycholinguistique se définit comme l’étude des mécanismes et des processus cognitifs par lesquels un sujet parlant met en oeuvre le système d’une langue. Il est admis que les processus de la compréhension et de la production d’un mot s’opèrent d’une manière symétrique. Par contre, au niveau textuel, il est supposé que plusieurs éléments cognitifs interviennent au processus textuel de façon plus compliquée. Nous nous posons des questions de la recherche comme suit : Comment expliquer le processus de la compréhension et celui de la production du texte? Est-ce que les deux processus sont symétriques comme au lexique? Parmi les différentes capacités cognitives mises en oeuvre, comment délimiter la capacité linguistique au processus textuel? Quelle relation existe-t-il entre le processus de la production et celui de la compréhension du texte? Et enfin cette relation contribue-t-elle à l’élaboration d’une didactique de l’apprentissage de FLE? En vue de montrer un exemple d’analyse de textes écrits par les apprenants coréens de FLE, les résultats d’analyses de la production écrite d’un email (groupe A) et de la production d’une réponse à la suite de la compréhension écrite d’un email (groupe B) se sont comparés. D’après nos résultats, dans le corpus de groupe B, les apprenants de FLE ont produit beaucoup plus grand nombre d’énoncés et de marqueurs de microstructure afin de relier les énoncés successifs. Il peut ê̂tre inféré que grâ̂ce à l’interaction partielle entre les processus de la compréhension et de la production, la capacité de la langue française des apprenants s’améliore pour le moins en partie. En revanche, la différence des nombres de marqueurs de macrostructure entre A et B, n’était pas remarquable. L’une des raisons probables en est que les marqueurs de macrostructure produits dans notre tâ̂che appartiennent plutôt au genre textuel privé. Il est également présumé que ces apprenants de FLE ont adopté plutô̂t la façon d’écrire par ‘knowledge telling (d’après Bereit & Scardamalia (2013))’, autrement dit, transcrire simplement phrase par phrase sur la base de leur savoir en tant que tel sans intégration à la structuration textuelle ni développement du savoir par leur écrire. Pour conclure, au niveau textuel, les processus de la compréhension et de la production ne sont pas symétriques car le processus de la compréhension est plutôt ‘dé-linéralisé’ d’après les termes de Kail & Fayol (2000), par contre celui de la production procède de façon ‘linéralisée’. Au processus textuel s’exigent trois types de capacités différentes, c’est-à-dire les capacités conceptuelle, linguistique et la capacité de la structuration textuelle qui se trouve à l’intermédiaire de deux niveaux, tout près de la capacité linguistique. Pour terminer, nous avons pu constater une interaction partielle entre les processus de la production et de la compréhension à travers un exemple d’analyse. Par conséquent, nos résultats nous montrent une possibilité d’application psycholinguistique à l’élaboration d’une didactique de l’apprentissage de FLE.