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Cette étude tente de définir le graffiti comme étant un ‘art politique’ revendiqué par Jacques Rancière. Rancière soutient que ‘l’art politique’ possède la forme de dissensus et porte des caractéristiques telles que l’illégalité, l’anonymat et la temporalité. Considérant le seuil de l’esthétique politique défini par Rancière après Mai 68, il peut être nécessaire de considérer les différentes formes de mouvements artistiques qui ont émergé dans les rues françaises à cette époque. Jacques Rancière critique les deux tendances du tournant éthique de l’art contemporain. Premièrement, l’art relationnel étant basé sur l’unité et le consensus et cherchant à restaurer la fonction sociale, ne peut pas causer une réorganisation du sensible. Deuxièmement, il n’existe que la logique du bien absolu et du mal absolu au sein de l’art témoignant la catastrophe ou de l’esthétique du sublime à propos de l’impossibilité de la représentation. Rancière suggère plutôt l’art anti- représentatif. Ce dernier ne limite pas le sujet ou la méthode de représentation. Plutôt que de revendiquer l’unité au nom d’une communauté, l’art politique crée un nouveau partage du sensible par l’acte illégal. Cet art est toujours temporaire, controversé, et inattendu. L’art du graffiti en France, influencé par Mai 68, transmettait des messages antisociaux, contrairement à celui de New York qui évoluait en une tendance individuelle. La forme d’art la plus influente au moment de Mai 68 était les affiches. Cependant, dès la fin de la révolution, les artistes sont retournés dans leurs institutions existantes. En revanche, les messages politiques dans les rues sont toujours présents. Tandis que la sérigraphie des années 70 de Pignon-Ernst a fourni à la fois le rappel de l’histoire passée et les effets esthétiques, de nombreux artistes ont utilisé la technique du pochoir dans les années 80. À présent, les artistes représentatifs des rues françaises sont Zevs et JR. Comparé aux diverses interventions artistiques de Zevs qui suscitent le débat sur le vandalisme, les photographies de JR ont attiré l’attention du public et elles ont eu une bonne réputation. JR colle des grands portraits de l’autrui négligé et préjugé. Malgré les caractéristiques illégales et contre-culturelles, l’art graffiti est une sorte ‘d’art politique’ qui crée un interstice dans l’espace public où chacun a la liberté de parole, et réorganise notre système du sensible.