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Différemment de la plupart des contes et des nouvelles fantastiques de Gautier, dans Avatar et Jettatura n’apparaî̂ssent pas les personnages féminins ressuscités. Les personnages dans ces nouvelles ne sont donc ni irréels ni spectres. Leur relation triangulaire : c’est une structure rare chez Gautier, et la rivalité entre eux fonctionnent comme moteur de l’intrigue. Un prodige (Avatar) et une superstition populaire (Jettatura), influencés par le magnétisme animal de Mesmer sont les deux facteurs majeurs qui alimentent le récit en fantastique ; l’antagonisme de protagonistes provient de ces deux thèmes. La relation triangulaire dans Avatar se produit par l’intervention du héros Octave entre le couple Olaf-Prascovie. Octave transformé en Olaf et Olaf en Octave, grâ̂ce à la magie du docteur Cherbonneau, se battent en duel face à face avec soi-mê̂me et s’enfoncent dans un dilemme; ils doivent, pour survivire à ce duel, tuer leur rival qui n’est pas autre que leur corps. La relation triangulaire dans Jettatura se forme en héros Paul, sa fiancée Alicia et comte Altavilla. Diabolisé par le comte lui jetant le sort de mauvais œil qui est une croyance populaire napolitaine, Paul est saisi de conscience de mea-culpa : sous l’influence de ses yeux, la santé d’Alicia se dégrade de plus en plus. C’est une sorte de stratégie psychologique pour le comte. Le héros d’Avatar et celui de Jettatura ont la mê̂me statue d’amour platonique ; la fidélité à l’idéal chez Gautier s’y reflète. Les morts de héros non ressuscités se considèrent comme un des événements capitals qui déclenche le revirement de l’intrigue. En plus, cet événement marque, vu la structure du récit, l’aboutissement des conflits ainsi que l’entrée du dénouement. Ces héros, affrontés aux dilemmes successifs, s’assimilent, en fait, aux images de héros dans l’ancien théâ̂tre tragique des Grecs. La relation triangulaire, commune dans Avatar et Jettatura, constitue le dispositif principal de l’intrigue, et le duel remplie la fonction mettant la fin à cette relation. Aggravant la situation déséspérée du héros, Gautier crée, pour animer l’action de personnages et pour inspirer la sympathie au lecteur, une ambiance pathétique aux événements. Ce genre de pathétique est en effet le dispositif efficace à assurer le succes du récit. La mise en disposition de la situation inconciliable et celle de l’impasse multiplient l’effet du dilemme.