초록 열기/닫기 버튼


L'Écriture littéraire par l'expérience picturale dans A la recherche du temps perdu de Marcel Proust Lee, Eun-Joo Dans A la recherche du temps perdu, Marcel Proust accorde particulièrement une grande importance aux peintures et aux peintres. On pourrait dire que la peinture constitue le coeur de ses réflexions sur l'art qui ont nourri son oeuvre. Proust, que l'on accuse généralement de n'être qu'un amateur d'art, était toutefois un observateur vigilant et sensible du monde de la peinture. La communication avec l'art était son acte quotidien. Dans notre article, nous essayons d‘éclairer que les visites des musées de Marcel Proust affectent son écriture littéraire et de montrer comment l'expérience visuelle de son narrateur, Marcel, est liée à sa vocation artistique voire littéraire. Dans A la recherche du temps perdu, les épisodes picturaux et sensitifs apparaissent en plus grand nombre. Fortement mis en relief et abondamment commentés, ils produisent dans le texte les significations capitales dont nous citons les principaux. Ce sont les caractéritiques qui déterminent l'écriture littéraire du Narrateur. En plus, se présentent les rares moments priviligiés et poétiques où l'on voit la nature telle qu'elle, et dont était faite l'oeuvre d'Elstir. Ce peintre idéal s'efforce de ne pas exposer les choses telles qu'il savait qu'elles étaient, mais selon des illusions optiques dont notre vision première est faite. Dès que le Narrateur l'avait remarqué dans les aquarelles d'Elstir, il a aimé retrouver quelque chose de pareillement poètique dans la réalité. Il a fini par trouver la beauté là où il ne s'était jamais figuré qu'elle fût, c'est-à- dire, dans les choses les plus usuelles. 'Apprendre à voir', c'est toujours apprendre à voir autre chose que ce qu'on a d'abord cru voir. Ou encore, à voir l'autre de la chose, son sens caché, pressenti comme objet de désir, comme source de plaisir, voire de jouissance.