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Notre propos dans cette étude consiste à examiner quelques aspects de la description de l’espace dans la ‘Trilogie d’Algérie’ de Mohammed Dib : La Grande maison, L’Incendie et Le Métier à tisser. D’abord, on constate l’absence ou la minimisation de la description extérieure de l’espace. Il est difficile de trouver dans ces trois textes dits ‘réalistes’ des peintures minutieuses et exhaustives des figures spatiales, telles qu’on les voit, par exemple, au début du Rouge et le Noir. Pourtant l’absence de la description ne veut pas dire l’insuffisance des informations. Bien au contraire, et c’est notre deuxième constat, cette absence permet au narrateur de situer le récit et les personnages dans un contexte historique et politique beaucoup plus riche en significations. Enfin, les espaces, et par conséquent les personnages, sont saisis et exprimés dans leur ambiguïté fondamentale. Cette nouvelle façon de décrire l’espace est le fruit d’un effort intransigeant de l’écrivain qui refuse, en cherchant sans cesse de nouvelles formes litté- raires aptes à décrire le réel, de voir son écriture se dégénérer en un véhicule de mensonges.
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littérature maghrébine de l’expression française, La Grande maison, L’Incendie, Le Métier à tisser, description de l’espace dans la littérature
