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La Révolution tranquille était une période de changements rapides où on a recherché un nouveau sens à la société québecoise et transmis sa modernité aux générations suivantes nourries des idées nouvelles à l'heure du renouveau. Car les rapports entre l'homme et le présent, la confirmation du moi en tant qu'être autonome s'établissaient à cette période et celle-ci n'était pas le résultat des éléments théoriques mais fonctionnait comme base d'un grand essor au tournant dans l'histoirte du Québec en remettant des valeurs «sacro-sainte» de la société québécoise en questions. Et puisque la correspondance entre le roman et la Révolution tranquille est établie de façon assuré et elle en oriente la lecture et l'interprétation, la recherche de l'identité québecoise caractérise les romans de cette période. Cette recherche expliquait les expériences psychologiques et sociales des québécois de diverses origines sociales, en vivant les heures de changements sociaux et culturels, qui tentaient de parvenir à une nouvelle conscience d'eux-mêmes à travers leur discours identitaire. Le libraire de Gérard Bessette ont eu des critiques dont la plupart s'est consacrée à la quête de cette question identitaire à travers la fonction critique et la perspective de la Révolution tranquille qui est indissociablment liée à cette oeuvre du point de vue de l'identité des intellectuels et leur rôle social. Il s'agit de montrer la situation des intellectuels dont la vie n'échappe pas aux difficultés rencontrées par Jodoin à Saint-Joachin et de dessiner une nouvelle société qui est en train de naître, d'en décrire les premiers balbutiements et de saisir les premiers traits identitaires de ses citoyens pour apercevoir les premiers traces de l'homme québécois. La troisième partie du roman, le voyage à Montréal se révéle comme une expulsion à cause de l'événement à Saint-Joachin, mais son voyage continu de Saint-Étienne à Saint-Joachin et de Saint-Joachin à Montréal constituera son cheminement révolutionnaire que provoque la passion de notre intellectuel dissident aux idées subversives. Montréal ne sera qu'un lieu symbolique où règne le ‘Verbe’ et les circonstaces n'y seront pas très différentes de celles de Saint-Joachin. Et donc le roman confie un autre défi à notre héros dans un autre lieu, maintient sa révolte continue et sa bonne volonté à faire la guerre à la société qu'il juge depuis longtemps dépassée se justifie comme la perspective historique et littéraire du Québec. Il faut mettre sur pied une société qui permette à l'individu de se libérer, de s'accomplir. Cette volonté de changement qui conduit les intellectuels comme Jodoin à l'époque à faire face à la réalité de silence et d'immobilité et à assister à un rejet systématique des valeurs des années passées s'inscrit dans leur grande vocation, celle qu'ils s'imposent pour l'avenir du Québec. Voilà ce que nous permet de conclure la lecture du libraire qui semble bien s'imposer comme un texte important de la littérature québécoise, dont la parution coïncide justement avec le début de la Révolution tranquille ; et le personnage de Jodoin se prête bien à ce type d'évaluation et d'interprétation.


La Révolution tranquille était une période de changements rapides où on a recherché un nouveau sens à la société québecoise et transmis sa modernité aux générations suivantes nourries des idées nouvelles à l'heure du renouveau. Car les rapports entre l'homme et le présent, la confirmation du moi en tant qu'être autonome s'établissaient à cette période et celle-ci n'était pas le résultat des éléments théoriques mais fonctionnait comme base d'un grand essor au tournant dans l'histoirte du Québec en remettant des valeurs «sacro-sainte» de la société québécoise en questions. Et puisque la correspondance entre le roman et la Révolution tranquille est établie de façon assuré et elle en oriente la lecture et l'interprétation, la recherche de l'identité québecoise caractérise les romans de cette période. Cette recherche expliquait les expériences psychologiques et sociales des québécois de diverses origines sociales, en vivant les heures de changements sociaux et culturels, qui tentaient de parvenir à une nouvelle conscience d'eux-mêmes à travers leur discours identitaire. Le libraire de Gérard Bessette ont eu des critiques dont la plupart s'est consacrée à la quête de cette question identitaire à travers la fonction critique et la perspective de la Révolution tranquille qui est indissociablment liée à cette oeuvre du point de vue de l'identité des intellectuels et leur rôle social. Il s'agit de montrer la situation des intellectuels dont la vie n'échappe pas aux difficultés rencontrées par Jodoin à Saint-Joachin et de dessiner une nouvelle société qui est en train de naître, d'en décrire les premiers balbutiements et de saisir les premiers traits identitaires de ses citoyens pour apercevoir les premiers traces de l'homme québécois. La troisième partie du roman, le voyage à Montréal se révéle comme une expulsion à cause de l'événement à Saint-Joachin, mais son voyage continu de Saint-Étienne à Saint-Joachin et de Saint-Joachin à Montréal constituera son cheminement révolutionnaire que provoque la passion de notre intellectuel dissident aux idées subversives. Montréal ne sera qu'un lieu symbolique où règne le ‘Verbe’ et les circonstaces n'y seront pas très différentes de celles de Saint-Joachin. Et donc le roman confie un autre défi à notre héros dans un autre lieu, maintient sa révolte continue et sa bonne volonté à faire la guerre à la société qu'il juge depuis longtemps dépassée se justifie comme la perspective historique et littéraire du Québec. Il faut mettre sur pied une société qui permette à l'individu de se libérer, de s'accomplir. Cette volonté de changement qui conduit les intellectuels comme Jodoin à l'époque à faire face à la réalité de silence et d'immobilité et à assister à un rejet systématique des valeurs des années passées s'inscrit dans leur grande vocation, celle qu'ils s'imposent pour l'avenir du Québec. Voilà ce que nous permet de conclure la lecture du libraire qui semble bien s'imposer comme un texte important de la littérature québécoise, dont la parution coïncide justement avec le début de la Révolution tranquille ; et le personnage de Jodoin se prête bien à ce type d'évaluation et d'interprétation.