초록 열기/닫기 버튼

Les premières saisons de “Théâtre de la Cité” sont couronnées de succès par la solidarité de la troupe. Mais Planchon s'efforce de rationaliser la production en prenant exemple sur l'industrie cinématographique et il impose une spécialisation aux membres d'une troupe. Après déménagement à Villeurbanne, la stratégie offensive de Planchon consiste à organiser la vitalité de la troupe par l'organisation d'une propagande culturelle autour de ses activités promise créer un besoin culturel parmis les spectateurs en 'province'. Et puis la pratique théâtrale de la troupe se réclame ouvertement d'une acceptation totale à l'oeuvre commune sous la direction du metteur en scène. Ce principe d'acceptation est une conception de la mise en scène qui ne laisse au comédien qu'une marge de la liberté très étroite pour échapper au projet d'ensemble. Après avoir décroché le statut de 'Troupe Permanente', le “Théâtre de la Cité” a fait le lien entre issue de la recherche scénique et influence déterminante du cinéma. Planchon exige une liberté totale en tant qu'auteur de ses spectacles, la mise en scène pour lui le moyen d'écrire visuellement un discours scénique dans une vue cinématographique. En 1961, l'écriture occupe une place grande dans l'angoisse de Planchon. Il s'est dit 《Il faut que je parle du monde moderne; il faut que je fasse le point; il faut que je sache moi-même où j'en suis》 Ce nouveau regard sur le monde conduit Planchon àpresser vers un action pour la création, à inventer les cages de résonance actuel de la société, à l'image des questions universelles qu'ont su poser les auteurs classiques. Mais il constate que l'innocence de l'auteur est altéré par l'expérience du metteur en scène, prisonnier d'un langage scénique qui façonne son rapport au monde au théâtre. Dix-sept ans après la création du premier Centre Dramatique, qui commence la politique officielle de décentralisation théâtrale, on regrette l'absence de véritable siège artistique hors de Paris. C'est la principle raison de l'impossibilité de motiver les acteurs à quitter Paris et de créer des troupes permanentes de qualité en 'province'. Donc le problème est d'attirer les comédiens parisiens dans des sièges artistiques en 'province'. Planchon souligne 《Décentralisation consiste non point à étendre le marché des produits culturels, mais à multiplier les centres de création en province, en banlieu, au-delà de l'aire parisienne traditionnelle. Quelle que soit la qualité des troupes permanentes qui existent, nous défendrons obstinément le principe de leur existence》 Les réflexions de Planchon mettent en garde contre risque d'un alignement des modes de production de la décentralisation sur le modèle parisien-par rapport à ses codes reconnaissance et à son marché des comédiens. C'est une mise en garde contre un processus de standardisation. La première décentralisation a permis de mettre en place un outil culturel qui a mis à jour une demande du public et qui a construit la légitimité du théâtre en tant que service public. Au milieu des années soixantes, la nouvelle génération réinterroge la fonction même de cet outil. Ce qui apparait comme pouvant favoriser le phénomène de standardisation du champ théâtral est rejeté, et la notion de création artistique devient gage d'originalité et de renouvellement. Aussi il accentue 《un animateur culturel ne doit pas, ne peut pas diriger une Maison de la Culture. Un animateur n'a que deux soucis: celui de plaire à son public et celui de ne pas déplaire au pouvoir. Un créateur est soumis lui à une troisième exigence-exigence capitale》La demande de donner tout le pouvoir culturel au créateur est, dans l'absolu, la seule qui puisse unifier art et animation, car elle place l'animation sous la responsabilité de l'artiste. La formule《tout le pouvoir au créateur》devient 《l'artiste tout créateur》 Planchon se situait dans la deuxième génération de la décentralisation, celle qui pour objectif d'atteindre le public qui n'allait pas au théâtre. Lorsque Mai 68, Planchon fait le deuil la troupe: Théâtre de la Cité.