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Outre cet objet de moeurs et d'honnêteté conjugale, J.-J. Rousseau avait pour son oeuvre des ambitions plus hautes. Il voulait en faire un instrument de concorde et de paix publique entre les dévots et <les philosophes>. Son oeuvre était un appel à la concorde et à la paix publique et au respect et même à l'amour mutuel, puisque les deux attitudes extrêmes, celle de l'athéisme et celle de la dévotions y étaient incarnées dans les deux époux fidèlement unis l'un à l'autre,la charmante Julie et le vertueux Wolmar. Pour remplir cet objet il devait tenir la balance égale entre les dévots et <les philosophes>. Mais pratiquement il ne réalisait pas son premier projet. Il décrivait les dévots d'une manière amicale et exposait ses vues critiques pour les <philosophes>. C'était l'effet du changement de l'amitié entre J.-J. Rousseau et <les philosophes> de 1756 à 1758. Dans les derniers jours de 1756, J.-J. Rousseau recevait de son ami Diderot l'hommage du『Fils naturel』. Il se sentait non seulement atteint, mais visé par une dure sentence dans 『Fils naturel』. Les deux hommes se montraient une hostilité et une opposition grandissante. J.-J Rousseau tombait amoureux de Madame d'Houdetot. Cette idylle paradoxale irritait Madame d'Épinay, stimulait la jalousie de Thérèse, inquitétait Saint-Lambert, exaspérait la curiosité de Diderot et provoquait les railleries du Baron. Il rompait avec ses amis et quittait l'Ermitage, en plein hiver, le 15 décembre 1757. 『De l'esprit』était publié au mois d'août 1758 et soulevait le tumulte d'indignation. En entendant de si terribles choses sur un ouvrage philosophique dont il aimait et estimait l'auteur, Rousseau voulait l'examiner avec soin. Il le faisait et était effrayé des conséquences démoralisantes. Après l'examen du livre d'Helvetius, la rupture de Rousseau avec les encyclopédistes etait décisive. En se séparant d'avec <les philosophes>, J.-J. Rousseau les attaquait et protégeait les dévots.