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Apollinaire annonce le déclin du temps de Rodin et découvre en 1913 la soruce d'une modernité sculpturale chez Rude. Il loue l'âme bourguignonne du sculptuer, applaudit à son esprit audacieux - le romantisme - et à l'honnêteté de son art. Il y retrouve sa propre conception de l'art, qu'il a apprécié l'orphisme. Il voit, dans cette nouvelle tendance, ouverte par Delaunay et sa pratique des jeux de lumière par les contrastes de couleurs, la possibilitéd'un art abstrait dont le sens se lie à la pure qualité artistique, qui n'a aucun rapport avec la sophistication visuelle. Au niveau de l'action spirituelle pour la déformation conceptuelle des objets observés, le poète tient compte de la composition ‘dynamique’ élaborée par une structure allégorique, dont le langage essentiel est la simplicité par de brèves allusions aux objets. De cette manière, sont nées le Départ des volontaires de Rude et la Ville de Paris de Robert Delaunay. Chez Rude, le poète reconnaît un mouvement interne, successif - le Mercure rattachant ses talonnière -éveillant la pensée ou l'imagination, et un caractère ‘invraesemblable’ -le Maréchal Ney. A ses yeux, ce trait ‘romantique’ rudien mène directement à l'unvers des jeunes sculpteurs d'avant-garde du XXe siècle qui poursuivent sans cesse la pureté en sculpture, en ce qui concerne le mouvement intérieur et l'effet de la lumière. Le veine plastique de Rude pour un art ‘poétique’ touche à l'orphisme,art de l'harmonie des éléments conceptuels révélant une vie intérieure : le sujet éternel.
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Apollinaire, François Rude, Robert Delaunay, Jean-Baptiste Carpeaux, Antoine-Louis Barye, Antoine Etex, l'Orphisme, Le Cubisme, La sculpture moderne, le simultanéisme, l'Esprit nouveau, l'invraisemblance, Paris, Mercure rettachant sa talonnière, Jeune pêcheur napolitain jouan avec une tortuet, Départ des Volontaires, La Marseillaise, Chant du Départ, Maréchal Ney
