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Blanchot, dans sa conception de la critique, donne du prix au point de l'impossibilité de la lecture. La questiion de celle-ci se pose au cours de l'expérience du dehors dans la lecture. L'impossibilité de la lecture est l'incapacité de la traduction du texte au sens où le texte n'englobe pas seulement l'écrit mais aussi le non-écrit. Il nous faudrait rappeler que Blanchot disait que Mallarmé n'est même pas traduisible en français. Cela signifie l'errement du lecteur en tant que traducteur entrant dans l'espace énigmatique où demeure l'oeuvre. Le moment de se confronter à l'impossibilité de la traduction du texte est celle du véritable commencement de la traduction de la poésie par le désaisissement du sujet. La critique blanchotienne même consiste àdire la recherche de ce moment de la pure affirmation de la poésie. Dans cette optique, Blanchot consulte surtout Hölderlin. Lorsqu'il parle de la critique créatrice, il mentionne tout d'abrod Hölderlin. Selon Blanchot, ce poète est dispersé par le bouleversement de l'âme pour que la poésie s'exprime en lui qui est devenu un état pur s'exposant au dehors. Le processus dense de l'effondrement même,écrit Blanchot, prend le sens de la poésie au sens où la poésie est ouverture à ce qui s'ouvre comme si le vide limité se confronte au vide illimité. Dans cette situation, il y a un rapport entre le sujet C'est-à-dire le je devenu impersonnel et le passé, passé immémorial. D'après Blanchot, le rapport avec le passé se trouve chez Hölderlin dans ces poèmes comme l'amour entre lui-même devenu anonymat et le Sacré. Blanchot souligne que la critique ou la lecture doit rechercer l'expériece du poète qui entre dans le rapport avec le passéimmémorial et le Sacré, et le critique et le lecteur doit entrer dans le mouvement d'errer. La tâche critique se montre donc chez Blanchot comme le mouvement d'errer par le désasissement du lecteur. Il faut remarquer que dans ce mouvement d'errer il y a double mouvement qui est un combat, combat entre rechercher et se perdre.