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Jacques Derrida est l’un des grands philosophes et écrivains français d’origine juive d’Algérie. Le monolinguisme de l’autre est une œuvre qui pose la question de ‘la langue maternelle’ en tant que langue de l’autre. Derrida en tant qu’écrivain francophone s’interroge sur sa langue maternelle qu’il ne peut jamais s’approprier en expérimentant l’antinomie entre sa langue maternelle et sa propre culture comme d’autres écrivains francophones. Comme pour eux, la langue française est une langue raffinée des connaissances et des cultures pour Derrida. Mais cette langue intellectuelle à laquelle Derrida peut accéder mais qu’il ne peut pas s’approprier provoque la question sur sa propre identité. Il ne peut pas appartenir à une certaine communauté en se situant aux frontières, aux confins des identités à cause de sa langue maternelle qui n’est pas la sienne. Le bilinguisme, autrement dit, la diglossie, lui permet d’approcher la connaissance et la culture occidentale en même temps il l’empêche d’avoir sa propre identité. Nous étudierons Le Monolinguisme de l’autre en relation avec la réflexion sur la traduction en tant qu’écriture d’anamnèse surtout la similitude entre le bilinguisme et la traduction. Le caractère du bilinguisme et celui de la traduction est semblable, puisque ces deux concepts sont provoqués par la rencontre entre deux langues différentes. Ils représentent ainsi la diversité de la langue et de la culture : le multilinguisme et le multiculturalisme. Etant donné la variété, le bilinguisme et la traduction nécessairement soulèvent les points suivants : le trouble de l’identité, le caractère politique lié au colonialisme et l’hégémonie d’une langue. Dans la première partie, nous travaillerons sur le trouble de l’identité qui apparaît dans l’espace du bilinguisme en tant que celui de l’hybridité et de la confusion. Ensuite, dans la deuxième partie, nous rechercherons le caractère politique du bilinguisme qui est lié au colonialisme et provoque l’hégémonie d’une langue. Enfin, dans la troisième partie, nous analyserons la réflexion sur la traduction de Derrida qui s’interroge sur la traduction qui est comme la machine, de nos jours. Dans l’espace de la traduction, l’hégémonie d’une langue qui efface la singularité, existe sans exception. Pour Derrida, le français est sa langue maternelle mais elle n’est pas la langue de son origine. La discorde entre sa langue maternelle et sa propre culture d’origine le fait se sentir aux frontières n’acceptant pas d’être intégré à une certaine communauté. Mais le français ne lui permet pas complètement de s’assimiler, parce que le français, langue de la Métropole, vient de l’ailleurs. C’est une marque de la colonisation. Ce bilinguisme est provoqué par la politique, encore davantage il provoque l’assimilation et la francisation en tant que résultat politique de la colonisation. Sous l’occupation française, l’arabe et le berbère deviennent des langues étrangères par le système éducatif. Le français empêche l’accès aux langues et exhorte à devenir le monolingue d’une langue hégémonique. Cette hégémonie d’une langue provoque la dichotomie qui souligne la supériorité de cette langue. Dans ce phénomène, les idiomes déclinent à cause de l’omnipotence d’une langue hégémonique. Dans le domaine de la traduction, l’hégémonie d’une langue existe. La traduction était un facteur de domination pour la colonie : pendant la traduction, le texte du dominant s’est politisé pour souligner sa supériorité, en revanche, le texte de la colonie était réduit et effacé dans sa particularité sous le nom de l’universalisation et du cosmopolitisme. Derrida critique la traduction de nos jours comme la traduction sans maintien de l’intégrité du texte original. La traduction opère encore dans une langue hégémonique, c’est pour cette raison que le texte original est assimilé et transformé par cette langue hégémonique. La traduction qui ne conserve pas l’originalité (ou la singularité) de la langue d’origine, provoque la traduction hégémonique du monolinguisme.