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Si on lit les oeuvres de Mallarmé, on est persuadé qu’il y a toujours des problèmes familiaux liés étroitement à sa poésie. Ce sont les éléments qui fondent sa poétique où règnent partout le néant, le rien, des morts involontaires, volontaires ; où s'opère en même temps l'auto-analyse extrême. Le poète en refait sa propre poétique du profondeur et de l'abîme. Si on lit ses oeuvres plus proche de ses anecdotes, on s'étonne de l'absence de l'image du père. Le moi a été enfermé dans ce cercle, dans cet état déséquilibré, et nous le trouvons voué trop longtemps aux déchiffrements des relations entre les ombres, la position du moi et la mort. Ces ombres, ce sont initialement celles de sa mère et de sa soeur Maria. Il n'a pas pu trouver le remède de son déséquilibre, non plus dans son épouse Marie. A travers le mariage, il aggrave ses crises, bien que le poète essaie d'établir sa propre poétique de l'homéopathie, c'est-à-dire guérir le néant par le rien, et par là, retrouver ses poèmes dans les extrêmes auto-anéantissements. Hérodiade a été la conséquence la plus typique. Il existe toutefois une autre, la troisième Marie. Méry Laurent, pendant plus de vingt ans, presque jusqu'à la mort du poète, remplaçait ses états déséquilibrés par un point équilibré de vue, bien que ces relations ne soient pas encore éclaircies suffisamment. C'est par elle qu’il apprend à guérir sa propre plaie : il apprend avec elle la joie de vivre et le loisir de la poésie. Lisant autrement les choses, il aboutit à son 'Livre' définitivement, où toutes sortes d'écritures et de lectures sont possibles ; qui ont été rendues possibles par son ouverture d'esprit, par son écriture sur les éventails, mais surtout finalement par Un Coup de Dés..., le plus révolutionnaire peut-être dans l'histoire de l'écriture, tout en n'excluant pas de dés et de lectures perpétuelles.