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L'objectif de cette étude est de présenter une vue d'ensemble de la réception de Sartre en Corée du Sud de 1948 à 2007 à travers les mémoires de maîtrise et les thèses de doctorat rédigés aux universités coréennes (y compris, notamment, les thèses de doctorat soutenues aux universités étrangères) et d'en tirer quelques caractères significatifs. Les chercheurs coréens sont d'accord sur le fait que la réception de Sartre en Corée du Sud a commencé à partir de 1948. Car «Le Mur» qui est la première nouvelle du Mur, recueil de cinq nouvelles a été justement traduite en coréen en cette année-là. Il a fallu pourtant attendre l'an 1963 pour voir la mise à jour du premier mémoire de maîtrise concernant Sartre dans les domaines de la politique et de la philosophie. Mais c'était en 1967 qu'a été écrit le premier mémoire de maîtrise entièrement consacré à ses œuvres littéraires. De cette année jusqu'à 2007, on peut compter 125 mémoires de maîtrise concernant Sartre dont 85 ont été entièrement consacrés à lui et 40 partiellement. Quant aux thèses de doctorat, on peut compter 17 dont 12 ont été consacrées entièrement à Sartre et 5 partiellement. Du point de vue de l'ordre chronologique, on peut dire que la réception de Sartre à travers les mémoires de maîtrise et les thèses de doctorart était très active surtout de 1971 à 1980 et aussi de 1981 à 1990. Cela s'explique par l'influence des l'existentialisme et de la théorie de l'engagement littéraire de Sartre. On ne doit pas pourtant oublier qu'en dépit de la gloire connue par Sartre durant 1945-1960 en France, ses pensées philosophiques et ses œuvres littéraires n'ont fait l'objet des chercheurs coréeens que dans les années 70 et 80 surtout à cause de l'état sous-développé des moyens techniques des transports et des communications. Du point de vue de la discipline, on peut noter que les mémoires de maîtrise et les thèses de doctorart concernant Sartre consacrés à la littérature arrive largement en tê̂te devant ceux soutenus dans les domaines de la philosophie, de la théologie, de la gymastique, de la peinture, etc. Et quant aux genres littéraires, tandis que les mémoires de maîtrise sur les romans de Sartre sont plus nombreux que ceux sur ses pièces théâ̂trales et ses critiques littéraires, il existe mê̂me ses pièces thé- â̂trales, ses ouvrages de la critique littéraire et ses scénarios qui n'ont jamais été l'objet des mémoires de maîtrise soutenus en Corée du Sud. En revanche, Saint Genet, comédien et martyr et surtout L'Idiot de la famille ont fait plusieurs fois l'objet des thèses de doctorat. Cela montre qu'il y a bel et bien une espèce de déséquilibre de la réception de Sartre en Corée du Sud à travers les mémoires de maîtrise et les thèses de doctorart. Ce déséquilibre saute aux yeux lorsqu'on regarde de près les thèmes traités notamment dans les mémoires de maîtrise soutenus dans le domaine de la philosophie. Les thèmes qui concernent l'ontologie phénoménologique décrite dans L'Etre et le néant y ont été les thèmes préférés presque exclusivement des chercheurs coréens. Et ce phénomène se figure aussi dans les mémoires de maîtrise concernant Sartre écrits dans les domaines de la théologie, de la gymnastique et la peinture, etc. Cela peut se traduire par le fait qu'en Corée du Sud, la Critique de la raison dialectique, un des ouvrges philosophiques qui représentent les pensées de la deuxième moitié de la vie de Sartre, ne fait très rarement l'objet des mémoires de maîtrise soutenus en Corée du Sud. Nous espérons qu'en dépit de la continuation des méoires de maîtrise concernant Sartre depuis 2008 jusqu'ici, ce déséquilibre se réglera petit à petit dans les années à venir.