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Cette étude consiste à examiner les circonstances littéraires de la naissance du conte dans la littérature française, en particulier au XVIIe siècle. Pour cela, nous pouvons commencer par consulter les dictionnaires linguistiques de cette époque, par exemple, le dictionnaire de Nicot, celui de Furtière et celui de l'Académie française. Ensuite, il est intéressant d'examiner les usages du terme dans les ouvrages du siècle précédent, comme, par exemple, dans les Essais de Montaigne. Il faut noter aussi que la littérature de la Renaissance a connu l'évolution et le succès du genre de la nouvelle, introduit d'Italie, surtout chez Marguerite de Navarre. C'est l'esprit de l'oralité et du réalisme de la nouvelle du XVIe siècle que l'on retrouve dans les contes du XVIIe siècle. Les Contes de La Fontaine dont nous traitons dans cette étude en marquent le point de départ. Suite aux objections sur ses Contes et nouvelles en vers, publiés en 1665 et enrichis successivement en 1666 et en 1671, l'auteur expose avec beaucoup de clarté la nature du conte et ses motivations. Il s'agit surtout de justifier la forme en vers des contes par l'ancienneté de la tradition narrative et par le goû̂t de l'époque pour la poésie. Par ailleurs, il refuse de supprimer ou déguiser les aspects licencieux et misogynes afin de leur conserver leur force et de respecter le principe d'une esthétique de la négligence qui permet au conteur de plaire au public mê̂me avec des défauts éventuels dans les rimes. La Fontaine réfléchit aussi sur la question des sources et de l'imitation. Comme le remarque Marc Fumaroli, il est un conteur qui révèle des aspects nouveaux d'histoires ayant traversé les siècles en leur donnant une forme neuve. Il sera nécessaire de compléter cette étude sur l'identité et les différents aspects du conte à travers d'autres conteurs du XVIIe siècle.


Cette étude consiste à examiner les circonstances littéraires de la naissance du conte dans la littérature française, en particulier au XVIIe siècle. Pour cela, nous pouvons commencer par consulter les dictionnaires linguistiques de cette époque, par exemple, le dictionnaire de Nicot, celui de Furtière et celui de l'Académie française. Ensuite, il est intéressant d'examiner les usages du terme dans les ouvrages du siècle précédent, comme, par exemple, dans les Essais de Montaigne. Il faut noter aussi que la littérature de la Renaissance a connu l'évolution et le succès du genre de la nouvelle, introduit d'Italie, surtout chez Marguerite de Navarre. C'est l'esprit de l'oralité et du réalisme de la nouvelle du XVIe siècle que l'on retrouve dans les contes du XVIIe siècle. Les Contes de La Fontaine dont nous traitons dans cette étude en marquent le point de départ. Suite aux objections sur ses Contes et nouvelles en vers, publiés en 1665 et enrichis successivement en 1666 et en 1671, l'auteur expose avec beaucoup de clarté la nature du conte et ses motivations. Il s'agit surtout de justifier la forme en vers des contes par l'ancienneté de la tradition narrative et par le goû̂t de l'époque pour la poésie. Par ailleurs, il refuse de supprimer ou déguiser les aspects licencieux et misogynes afin de leur conserver leur force et de respecter le principe d'une esthétique de la négligence qui permet au conteur de plaire au public mê̂me avec des défauts éventuels dans les rimes. La Fontaine réfléchit aussi sur la question des sources et de l'imitation. Comme le remarque Marc Fumaroli, il est un conteur qui révèle des aspects nouveaux d'histoires ayant traversé les siècles en leur donnant une forme neuve. Il sera nécessaire de compléter cette étude sur l'identité et les différents aspects du conte à travers d'autres conteurs du XVIIe siècle.