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Les poèmes de Jean-Guy Pilon(1930-survie), poète québécois, nous permettent de réfléchir sur les natures matérielles(physiques) ou immatérielles, absolument nécessaires à la vie de l’homme. À propos de ces deux natures, ses oeuvres soulèvent le problème d’attribution des noms à tout cela qui entoure l’homme. En effet, pour affirmer son identité qui tombe de plus en plus dans une situation critique malgré la richesse de sa réalité matérielle et pour élever finalement sa valeur existentielle, l’homme doit nommer précisément les vrais caractères de la nature matérielle telle que des êtres vivants et des choses. L’homme doit également donner des noms précis à la nature immatérielle, c’est- à-dire aux facteurs sociaux et culturels de son pays inépuisablement aimé de lui. Et les oeuvres de Pilon s’intéressent aux lieux de résidence écologiques (‘Québec’ et ‘Montréal’), constitués de natures immatérielles ou de natures matérielles. ‘Québec’ est la patrie morale des Québécois qui font certaines expériences collectives dans leurs environnements naturels immatériels. ‘Montréal’ est considéré comme une ville mystérieuse qui garde la vitalité forte des environnements naturels matériels. Dans les poèmes de Pilon, ‘Québec’ et ‘Montréal’ appartiennent aux villes idéales, mais la résidence réelle de l’homme moderne est inconfortable à cause des influences négatives de la nature matérielle abîmée en particulier. L’être humain est alors obligé de partir pour arriver à sa nouvelle résidence permanente qui est peut-être au-delà de la mer. Or, cette nouvelle résidence ne se trouve pas dans un lieu transocéanique, mais ‘ici et maintenant’, là où l’homme peut jouir de sa propre existence dans la nature matérielle non endommagée. Les poèmes de Pilon représentent, dans la perspective de l’écologie littéraire, les images liées aux environnements naturels (matériels ou immatériels) de l’homme. La poésie demande alors à l’homme de rétablir les écosystèmes naturels qu’il a détruits pour jouir des bienfaits de la culture artificiellement née selon la matérialité de notre civilisation.