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Vu leurs programmes scolaires, les étudiants du département de français dans les universités sud-coréennes sont invités à s’initier à la littérature française par des cours qui peuvent se regrouper en deux catégories. L’une comprend des cours qui ont pour but de leur faire connaître l’histoire de la littérature en France, tels le « Courant littéraire et artistique français » de l’université nationale de Séoul ou « l’Histoire de la littérature française » de l’université Sungkyunkwan. Ces cours sont destinés le plus souvent aux étudiants de première année, débutants en français. Ils n’ont donc pas encore la compétence linguistique nécessaire à la bonne compréhension des textes littéraires en français. Chaque professeur doit avoir sa façon d’assurer ce genre de cours. Mais il est peu probable que les œuvres littéraires de référence en français soient étudiées en classe. Les étudiants suivent sans doute des cours magistraux. Quant aux cours qui s’inscrivent dans l’autre catégorie, chacun d’entre eux est encadré par un genre littéraire, principalement le roman, la poésie et le théâtre. Les départements de français de certaines universités le circonscrivent de surcroît par rapport à une époque – le cas du « Roman du 19ème siècle » de l’Université nationale de Séoul – ou à un courant littéraire – le cas de « la Poésie symboliste française » de l’Université Yonsei. Notons aussi que l’Université Ewha propose un cours qui associe un genre littéraire à une thématique, le « Roman et la société ». Comme il s’agit des cours relativement approfondis et destinés aux étudiants en troisième ou en quatrième année, les élèves étudient un texte ou une œuvre littéraire en français avec leur professeur. Mais comment exploitent-ils ce document? C’est toute une question. Il est vrai que les cours de ces deux catégories amènent les étudiants à acquérir des connaissances sur la littérature française. Mais est-ce qu’ils les amèneront aussi à savoir dégager les significations des textes littéraires ? L’objectif fondamental dans l’enseignement de la littérature consiste à développer cette capacité d’interprétation autonome. Cet objectif est-il atteint quand les étudiants du département de français ont fini leurs quatre années d’études pour obtenir leur diplôme de licence ? C’est ce que j’ai voulu vérifier au cours d’un séminaire de master que j’ai dirigé en automne 2008 à l’Université Kyung Hee. Voici les observations que j’ai pu faire à cette occasion et mes suggestions à partir de ces observations.


Vu leurs programmes scolaires, les étudiants du département de français dans les universités sud-coréennes sont invités à s’initier à la littérature française par des cours qui peuvent se regrouper en deux catégories. L’une comprend des cours qui ont pour but de leur faire connaître l’histoire de la littérature en France, tels le « Courant littéraire et artistique français » de l’université nationale de Séoul ou « l’Histoire de la littérature française » de l’université Sungkyunkwan. Ces cours sont destinés le plus souvent aux étudiants de première année, débutants en français. Ils n’ont donc pas encore la compétence linguistique nécessaire à la bonne compréhension des textes littéraires en français. Chaque professeur doit avoir sa façon d’assurer ce genre de cours. Mais il est peu probable que les œuvres littéraires de référence en français soient étudiées en classe. Les étudiants suivent sans doute des cours magistraux. Quant aux cours qui s’inscrivent dans l’autre catégorie, chacun d’entre eux est encadré par un genre littéraire, principalement le roman, la poésie et le théâtre. Les départements de français de certaines universités le circonscrivent de surcroît par rapport à une époque – le cas du « Roman du 19ème siècle » de l’Université nationale de Séoul – ou à un courant littéraire – le cas de « la Poésie symboliste française » de l’Université Yonsei. Notons aussi que l’Université Ewha propose un cours qui associe un genre littéraire à une thématique, le « Roman et la société ». Comme il s’agit des cours relativement approfondis et destinés aux étudiants en troisième ou en quatrième année, les élèves étudient un texte ou une œuvre littéraire en français avec leur professeur. Mais comment exploitent-ils ce document? C’est toute une question. Il est vrai que les cours de ces deux catégories amènent les étudiants à acquérir des connaissances sur la littérature française. Mais est-ce qu’ils les amèneront aussi à savoir dégager les significations des textes littéraires ? L’objectif fondamental dans l’enseignement de la littérature consiste à développer cette capacité d’interprétation autonome. Cet objectif est-il atteint quand les étudiants du département de français ont fini leurs quatre années d’études pour obtenir leur diplôme de licence ? C’est ce que j’ai voulu vérifier au cours d’un séminaire de master que j’ai dirigé en automne 2008 à l’Université Kyung Hee. Voici les observations que j’ai pu faire à cette occasion et mes suggestions à partir de ces observations.