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Depuis L'Arrivée d'un train en gare de la Ciotat(1895) des frères Lumière, il existe une longue tradition qui mêle l'image du train à celle du cinéma, réunies comme symboles de la modernité. Le train a changé la perception de la géographie et la conception de l'espace et du temps. Il a constitué un nouvel espace-temps, fondée sur la destruction physique de l'espace-temps traditionnel. mais aussi sur la substitution, à la morale ancienne liée à la nature. Le cinéma, par certains points, n'est pas si loin de la locomotive : mécaniques métaliques, reposant l'une et l'autre, sur la transformation d'un mouvement sur place en un déplacement. Le train, avec son mouvement de pénétration en ligne droite, image impressionnante de la conquête par la puissance industrielle des nouveaux espaces, à la fois picturaux et géographiques, va jalonner spectaculairement l'histoire du cinéma : de The greate train robbery à The stranger in a train en passant par La Roue, The Iron horse et L'Homme à la caméra. L'essentiel est que le train reste le lieu prototypique où s'élabore, en plein XIXe siècle, le spectateur de masse, le voyage traversé. Le trian et cinéma transportent le sujet vers la fiction, vers l'imaginaire, vers le rêve et aussi vers un autre espace oû les inhibitions sont partiellement levées. Le sujet du cinéma et le sujet du train est un sujet de masse, en proie à un ê̂tre de spectateur anonyme et collectif. La relation du voyage en train et du cinéma prend également forme à travers le défilement du paysage, qui suggère celui de la pellicule jusqu'au détail significatif des barres verticales et horizontales renvoyant à la séparation des photogrammes. Pour Freud le train est un entraînement au choc nerveux a cause des accidents des trian assez graves à cet époque. Comme aux déséquilibres divers provoqués par le train, le spectateur est aux chocs émtionnels procurés par le cinéma. C'est un sujet névrosé, ou névrosable. Le trauma de L'Arrivée d'un train en gare de la Ciotat est peut-être bien la mère du cinéma. Et le cinéma fera de la locomotive sa première star.


Depuis L'Arrivée d'un train en gare de la Ciotat(1895) des frères Lumière, il existe une longue tradition qui mêle l'image du train à celle du cinéma, réunies comme symboles de la modernité. Le train a changé la perception de la géographie et la conception de l'espace et du temps. Il a constitué un nouvel espace-temps, fondée sur la destruction physique de l'espace-temps traditionnel. mais aussi sur la substitution, à la morale ancienne liée à la nature. Le cinéma, par certains points, n'est pas si loin de la locomotive : mécaniques métaliques, reposant l'une et l'autre, sur la transformation d'un mouvement sur place en un déplacement. Le train, avec son mouvement de pénétration en ligne droite, image impressionnante de la conquête par la puissance industrielle des nouveaux espaces, à la fois picturaux et géographiques, va jalonner spectaculairement l'histoire du cinéma : de The greate train robbery à The stranger in a train en passant par La Roue, The Iron horse et L'Homme à la caméra. L'essentiel est que le train reste le lieu prototypique où s'élabore, en plein XIXe siècle, le spectateur de masse, le voyage traversé. Le trian et cinéma transportent le sujet vers la fiction, vers l'imaginaire, vers le rêve et aussi vers un autre espace oû les inhibitions sont partiellement levées. Le sujet du cinéma et le sujet du train est un sujet de masse, en proie à un ê̂tre de spectateur anonyme et collectif. La relation du voyage en train et du cinéma prend également forme à travers le défilement du paysage, qui suggère celui de la pellicule jusqu'au détail significatif des barres verticales et horizontales renvoyant à la séparation des photogrammes. Pour Freud le train est un entraînement au choc nerveux a cause des accidents des trian assez graves à cet époque. Comme aux déséquilibres divers provoqués par le train, le spectateur est aux chocs émtionnels procurés par le cinéma. C'est un sujet névrosé, ou névrosable. Le trauma de L'Arrivée d'un train en gare de la Ciotat est peut-être bien la mère du cinéma. Et le cinéma fera de la locomotive sa première star.