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Notre projet de recherche a pour but de contribuer à analyser et à approfondir la notion de jeu dans le théâtre de l'absurde de Beckett. Les ouvrages théâtraux de Beckett présentent, à la fois du point de vue esthétique et du point de vue thématique, l'univers du jeu et sa théâtralité et son ontologie. Surtout, le jeu beckettien permet, comme dans l'exploration du monde enfantin, de faire surgir des situations absurdes et des combinaisons inattendues et des communications discontinues, donc des effets de non-sens. Mais loin de se résumer à un simple effet comique ou absurde, le jeu répétitif d'éléments dramatiques correspond, dans le projet de Beckett, à une volonté délibrée d'arranger et d'ordonner son représentation. Comme on le sait bien, la modernité du théâtre beckettien se manifeste dans la volonté de décomposition du langage dramatique et l'écriture d'un métathéâtre. Les textes de théâtre de Beckett sans mémoire, sans action, sans repère, sans identité traditionnelle, sont si difficiles à comprendre. De plus, Beckett tend à élargir la notion de théâtre dans le théâtre à tout effet esthétique ou à tout élément de théâtralité qui souligne la convention de jeu, à tout clin d'oeil. même fugitif, en direction du spectateur, à ce que la critique appelle le métathéâtre ou théâtre parlant du théâtre. Les personnages beckettiens qui ont les corps clownesques portent au jeu ludique : leurs gestes sont marqués par le ridicule, le comique et le tragique. Dépassant les limites et la différence entre tragique et comique, entre ludique et sérieux, il voit l'homme comme joueur dans son théâtre de l'absurde : d'où le monde de Homo ludens.


Notre projet de recherche a pour but de contribuer à analyser et à approfondir la notion de jeu dans le théâtre de l'absurde de Beckett. Les ouvrages théâtraux de Beckett présentent, à la fois du point de vue esthétique et du point de vue thématique, l'univers du jeu et sa théâtralité et son ontologie. Surtout, le jeu beckettien permet, comme dans l'exploration du monde enfantin, de faire surgir des situations absurdes et des combinaisons inattendues et des communications discontinues, donc des effets de non-sens. Mais loin de se résumer à un simple effet comique ou absurde, le jeu répétitif d'éléments dramatiques correspond, dans le projet de Beckett, à une volonté délibrée d'arranger et d'ordonner son représentation. Comme on le sait bien, la modernité du théâtre beckettien se manifeste dans la volonté de décomposition du langage dramatique et l'écriture d'un métathéâtre. Les textes de théâtre de Beckett sans mémoire, sans action, sans repère, sans identité traditionnelle, sont si difficiles à comprendre. De plus, Beckett tend à élargir la notion de théâtre dans le théâtre à tout effet esthétique ou à tout élément de théâtralité qui souligne la convention de jeu, à tout clin d'oeil. même fugitif, en direction du spectateur, à ce que la critique appelle le métathéâtre ou théâtre parlant du théâtre. Les personnages beckettiens qui ont les corps clownesques portent au jeu ludique : leurs gestes sont marqués par le ridicule, le comique et le tragique. Dépassant les limites et la différence entre tragique et comique, entre ludique et sérieux, il voit l'homme comme joueur dans son théâtre de l'absurde : d'où le monde de Homo ludens.