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Dans cet article, en partant du constat sur la similitude des constructions pronominales à attribut d'objet(=CPAO) avec les verbes attributifs, nous avons abordé les questions de leurs sous-classes, leur polysémie, leur relation avec les constructions voisines et leur changement du sens et ainsi tenté de démontrer qu'une grande partie des caractères de CPAO pouvaient être expliqués par le processus cognitif de la grammaticalisation ou la désémantisation selon lesquelles un verbe lexicalement plein devient progressivement un verbe grammatical. A la fin de ces études, nous avons tiré les conclusions suivantes. D'abord, chaque verbe de CPAO se situe sur différentes étapes de l'évolution, c'est-à-dire sur divers points de la chaîne de grammaticalisation entre les deux extrémités : le verbe pronominal (le point de départ) et le verbe attributif (le point d'arrivée). Ainsi, les verbes comme se confesser et se considérer qui permettent seulement l'interprétation réflexive peuvent être considérés comme étant à sa première phase de l'évolution et le verbe comme s'avérer qui ne s'utilise plus que comme verbe CPAO, semble être à sa dernière phase. Quant aux verbes comme s'afficher et se déclarer qui permettent toutes les interprétation (réflexive, passive, neutre, essentielle), ils nous semblent se trouver à la phase où le caractère du verbe pronominal et celui du verbe attributif coexistent. Ensuite, les correspondances sémantiques entre les emplois de départ et les emplois d'arrivée nous permettent d'établir deux directions de l'évolution de CPAO : la première concerne la modalité où les verbes de parole et ceux de cognition deviennent les verbes de l'évidentialité et la deuxième intéresse l'aspect où les verbes causatifs et ceux d'appellation se transforment en verbes d'état. Ces deux directions de l'évolution des verbes de CPAO se révèlent les mêmes que les deux groupes sémantiques des verbes attributifs, ce qui constitue un autre argument pour soutenir l'hypothèse de la grammaticalisation des verbes de CPAO.