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Notre étude vise à réfléchir à une «recherche interprétative», autrement dit une (ré)écriture ‘productive’ de l’histoire littéraire de la France au Moyen Âge, tout en faisant remarquer les ennuis que l’on peut rencontrer dans sa mise en œuvre. À partir de l’examen des méprises et/ou des erreurs commises à l’égard de la littérature du Moyen Âge, nous avons tâché de mettre en perspective ses particularités et ses ‘malaises’ sur les deux plans suivants: (re)considérer la place qu’occupe la littérature française du Moyen Âge dans l’ensemble de l’histoire littéraire de la France et en particulier au niveau de sa ‘continuité’; examiner des caractères ‘hétérogènes’ propres à la littérature du Moyen Âge et des altérités issues de cette hétérogénéité même. Parallèlement, nous avons regardé de plus près des travaux coréens précédents sur la littérature française qui semblent reproduire par automatisme le schéma habituel de l’histoire littéraire, nous sommes rendu compte de la nécessité d’une histoire littéraire remise en question par notre propre point de vue et enfin avons réfléchi à la façon dont l’on peut se libérer de l’écriture chronologique, de la périodisation systématique, et encore des œuvres et des auteurs canoniques. Proposer de lire diverses caractéristiques culturelles et historiques à travers une œuvre ou un auteur et d’identifier les points communs et les divergences ne nous semble pas impossible et il est d’autant plus intéressant que plusieurs facettes d’une œuvre ou d’un auteur mises en lumière soient susceptibles de dégager le spectre thématique auquel s’attacheront des études subséquentes. En ce sens, le cas du Roman de la rose et de François Villon à plusieurs facettes peuvent servir d’un exemple de la façon dont on peut écrire l’histoire littéraire de la France au Moyen Âge. Nous espérons une venue heureuse de l’histoire littéraire qui serait à la fois comme invitation à la lecture des textes littéraires du moyen âge et comme guide en tant que «texte secondaire».