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L'impressionnisme, mouvement amorcé tout d’abord dans le domaine de la peinture, a offert aux artistes français une meilleure occasion pour identifier leur culture moderne entre la fin du XIXesiècle et le début du XXe siècle. D'après Edmond Duranty, ce courant artistique pourrait se caractériser par quelques éléments spécifiques tels que le plein air, la vie moderne et aussi, selon nous, la forme fugitive. Le terme a ensuite été appliqué à la littérature et au cinéma, ce dernier survenant deux décennies après les débuts du courant pictural. Ferdinand Brunetière, qui a défendu 'l'impressionnisme dans le roman', voulait pour sa part y trouver l'expression grammaticale qui correspondrait à l'impressionnisme en peinture. Il en est de même pour le cinéma où cinéastes et critiques avaient trouvé une relation intime entre le cinéma et la peinture. Jean-Luc Godard, notamment, n'a pas cessé de mettre en relation les frères Lumière et les peintres impressionnistes qui ne se sont jamais éloignés de la tradition réaliste, alors que Georges Sadoul ou Henri Langlois ont de leur côté utilisé le terme 'cinema impressionniste' pour attribuer une étiquette commune aux cinéastes de divers styles entre 1915 et 1930. Cependant, le cinéma impressionniste tel qu’il se déploie dans le Napoléon d'Abel Gance dépasse la réalité photographique pour exprimer le mouvement de l'image, ce qui permettra au cinéma d'être un art autonome. C'est pourquoi Louis Delluc, tenant le cinéma pour de l’'impressionnisme animé', s'est efforcé d'y découvrir l'identité du cinéma français.