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Cette étude a pour but de trouver et d'analyser un dénominateur commun entre Simmel et Girard, deux grandes figures de la pensée allemande et française. Pour cet objet, on se focalise sur les notions de 'désir' et de 'valeur'. Dans la pensée de Simmel, le désir est en corrélation avec la valeur. De la même manière, le désir métaphysique auquel s'intéresse Girard, peut se traduire par le souhait d'augmenter 'la valeur' de sujet en imitant le médiateur qui fait figure de possesseur d'une 'valeur' idéale. Comme chez Girard, la valeur que Simmel a analysée est liée étroitement à la distance d'un sujet à un autrui. La distance exaspère le désir, surtout lorsqu'elle provient de celui ou de celle qui inspire ce désir. Dans les pensées de Simmel et de Girard, l'argent est un moyen quasi-absolu qui s'est transformé en but. L'argent est l'abstraction même devenue tangible et l'expression adéquate du rapport de l'homme au monde. C'est l'argent qui pour la plupart des hommes est devenu la fin de toutes les fins. À mesure que l'argent devient de plus en plus l'expression absolument suffisante et l'équivalent de toutes valeurs, il entraîne l'aliénation de l'homme, c'est-à-dire la crise culturelle. Pour surmonter cette crise, Girard nous propose l'imitation du désintéressement divin. C'est l'imitation du désir du Christ. Simmel, de son côté, demande au sujet humain d'être un sujet et d'agir comme un sujet.