초록 열기/닫기 버튼

La théorie de la philosophie politique et de l’esthétique de Jacques Rancière, ayant de l’impact mondial sur les recherches dans plusieurs domaines de la science humaine, est également connue en Corée, surtout depuis 2008 avec la traduction de ses ouvrages majeurs comme Le Partage du sensible : Esthétique et politique ou Aux bords du politique. Quant à la recherche de la littérature, Politique de la littérature est largement cité et commenté par les chercheurs et critiques littéraires. Or dans le champ de la recherche et critique littéraire coréen, il y a un chaînon manquant. En s’intéressant d’abord à l’aspect général de la théorie de Jacques Rancière, on ne remarque pas suffisamment l’aspect spécifique de sa théorie artistique et littéraire, basée sur l’histoire de la littérature française du 17ème siècle au 19ème siècle. Selon Jacques Rancière, l’émergence première de la littérature est un phénomène particulièrement français parce que c’est la France des ⅩⅦ et ⅩⅧ qui avait fixé et imposé à l’Europe les canons des Belles-Lettres. La destruction du modèle des Belles-Lettres, à savoir la transition historique des Belles-Lettres à la littérature est donc plus clairement lisible en France. Jacques Rancière définit d’abord quatre principes du modèle des Belles-Lettres : primat de la fiction ; généricité de la représentation, définie et hiérarchisée selon le sujet représenté ; convenance des moyens de la représentation ; idéal de la parole en acte. Il montre ensuite le processus de son renversement en analysant la nouveauté du roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris. Ainsi se figurent les principes de la poétique nouvelle, de la littérature : Au primat de la fiction s’oppose le primat du langage. A sa distribution en genres s’oppose le principe antigénérique de l’égalité de tous les sujets représentés. Au principe de convenance s’oppose l’indifférence du style à l’égard du sujet représenté. A l’idéal de la parole en acte s’oppose le modèle de l’écriture.