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Depuis des années 50 on parlait d’un Beckett absurde, pessimiste, tragique. La destruction de la signification, la vision pessimiste, l’immobilité des personnages et du temps, l’absence de l’action etc sont des caractéristiques stéréotypées de la critique sur Beckett. Après son décès en 1989 des philosophes comme Gilles Deleuze et Alain Badiou commencent à en parler différemment : l’Épuisé(1992) et Beckett, increvable désir(1995). Deleuze qui refuse le platonisme recontruit la relation de la réalité et des Idées. Selon lui, la réalité contient des Idées comme le potentiel. Pour Deleuze le personnage beckettien est un sujet lavaire qui contient ses Idées dans sa peau. En tant que le sujet lavaire, le héros beckettien semble rester immobile. Pourtant il n’est pas fatigué, il est épuisé. On peut comparer le fatigué, signe de l’impuissance avec l’épuisé qui fait le mouvement perpetuel d’épuiser toutes les possibliités. Le sujet lavaire n’est pas régressif mais vital, dynamique. Le sujet lavaire se dirige vers le temps pur d’Aïon qui se distingue du temps de Cronos qui s’accumule. L’espace pure est le vide. L’action beckettienne se compose de la répétition. Pourtant la répétition au sens du terme deleuzien n’est pas l’accumulation des éléments identiques. La répétition est une énergie vitale qui fait surgir l’évènement. La répétition qui contient la différence est un mouvement de devenir. Dans ce mouvement de devenir, le héros beckettien n’attend pas Godot. Il devient Godot. Les oeuvres de Beckett sont construits dans un mouvement de Devenir-Godot. Pour Alain Badiou, Beckett met son héros en ascèse méthodique. Des conditions générales des oeuvres beckettiennes qui ont fait des stéréotypes sont seulement une condition fictive. Le sujet s’en distingue. Il n’est pas épuisé. Il a l’increvable désir. C’est un désir pour l’autre. Platonien, Badiou croit des Idées. Pourtant des Idées chez Badiou se trouve dans des processus de la réalité. L’autre se présente comme une voix dans l’obscurité. L’événement chez Badiou consiste à nommer cette voix, l’apparition de l’Être dans la pénombre. L’increvable désir pour nommer l’autre est l’amour.


Depuis des années 50 on parlait d’un Beckett absurde, pessimiste, tragique. La destruction de la signification, la vision pessimiste, l’immobilité des personnages et du temps, l’absence de l’action etc sont des caractéristiques stéréotypées de la critique sur Beckett. Après son décès en 1989 des philosophes comme Gilles Deleuze et Alain Badiou commencent à en parler différemment : l’Épuisé(1992) et Beckett, increvable désir(1995). Deleuze qui refuse le platonisme recontruit la relation de la réalité et des Idées. Selon lui, la réalité contient des Idées comme le potentiel. Pour Deleuze le personnage beckettien est un sujet lavaire qui contient ses Idées dans sa peau. En tant que le sujet lavaire, le héros beckettien semble rester immobile. Pourtant il n’est pas fatigué, il est épuisé. On peut comparer le fatigué, signe de l’impuissance avec l’épuisé qui fait le mouvement perpetuel d’épuiser toutes les possibliités. Le sujet lavaire n’est pas régressif mais vital, dynamique. Le sujet lavaire se dirige vers le temps pur d’Aïon qui se distingue du temps de Cronos qui s’accumule. L’espace pure est le vide. L’action beckettienne se compose de la répétition. Pourtant la répétition au sens du terme deleuzien n’est pas l’accumulation des éléments identiques. La répétition est une énergie vitale qui fait surgir l’évènement. La répétition qui contient la différence est un mouvement de devenir. Dans ce mouvement de devenir, le héros beckettien n’attend pas Godot. Il devient Godot. Les oeuvres de Beckett sont construits dans un mouvement de Devenir-Godot. Pour Alain Badiou, Beckett met son héros en ascèse méthodique. Des conditions générales des oeuvres beckettiennes qui ont fait des stéréotypes sont seulement une condition fictive. Le sujet s’en distingue. Il n’est pas épuisé. Il a l’increvable désir. C’est un désir pour l’autre. Platonien, Badiou croit des Idées. Pourtant des Idées chez Badiou se trouve dans des processus de la réalité. L’autre se présente comme une voix dans l’obscurité. L’événement chez Badiou consiste à nommer cette voix, l’apparition de l’Être dans la pénombre. L’increvable désir pour nommer l’autre est l’amour.