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본 논문은 생태적 글쓰기가 잃어버린 자연의 아름다움을 예찬하거나 생태계 파괴와 환경 위기를 고발하는 방식들 그 이상의 것을 포괄하고 있어야 한다는 문제 제기로 시작된다. 이와 함께 오늘날의 친환경주의가 은밀하게 내포하고 있는 반생태학에 주목하고, 자연을 대상화 시키면서 “인간을 위한 사물”로 여기는 현대문명의 불길함에 맞서는 바슐라르적 사유를 조망한다. 바슐라르는 실상 자신의 작품들 속에서 생태학적 문제와 그에 대한 대상들을 논리적으로 개진한 적이 없다. 하지만 물질적 상상력과 몽상의 능동적 지향성을 바탕으로 한 그의 글쓰기는 인간이 만물의 영장이라기보다는 “자연이라는 거대한 집”에 다른 생물 그리고 무생물과 함께 세 들어 사는 평등한 관계론적 존재임을 끊임없이 일깨운다. 그것은 또한 자연 앞에서 ‘나라는 일인칭적 주체’, 즉 인간중심적인 관점들을 주체적으로 무효화하면서 ‘인간의 행복’에 다다르고자 하는 생태적 글쓰기의 전범을 보여준다.


La rêverie est l’un des thèmes les plus féconds chez Bachelard. La rêverie bachelardienne s’envisage comme un phénomène qui a sa racine dans le monde où l’on ne s’abandonne plus les uns des autres. Puisqu’elle n’est pas dans le sommeil nocturne en tant que le caractère d’évasion, mais dans le monde où l’homme est en harmonie avec lui-même, avec l’autre et avec l’univers: “La rêverie nous aide à habiter le monde, à habiter le bonheur du monde.” Par ailleurs, grâce à cette rêverie qui “nous place dans un monde et non pas dans une société”, Bachelard nous conduit vers le bonheur; c’est le bonheur reposant sur les valeurs simples et naturelles d’où l’homme s’est éloigné à cause de la civilisation moderne. En traduisant la poétique de la rêverie en coréen, si Kim Hyun fait aussi l’expérience du bonheur qui surmonte sa souffrance individuelle, c’est le bonheur dans lequel la relation réciproque et égale se passe entre tous les êtres…… comme réel, idée, émotion et “l’état écologique”. C’est ainsi que l’évocation récurrente de la nature chez Bachelard n’est pas simplement le retour vers le primitivisme, mais le tâtonnement de vivre ensemble. Cela suppose une véritable déconstruction du préjugé anthropocentrique qui a perdu le sens de ses propres limites. C’est dans la rêverie que Bachelard trouve le féminin déployé dans sa simple tranquillité. En bref, l’anima nous éloigne du monde des revendications: “C’est dans ce repos féminin, à l’écart des soucis, des ambitions, des projets, que nous connaissons le repos concret, le repos qui repose tout notre être.” Donner voir la façon de “vivre lentement et de vieillir doucement”, c’est aussi une des vertus de l’anima qu’on considère comme “le deuxième sexe” ou l’irrationnel. Mais l’anima ne commence pas simplement là où l’animus s’arrête. La nature se fait le plus souvent, pour Bachelard, la réserve du “commerce intime des puissances d’animus et d’anima” à travers les éléments qui se renouvellent indéfiniment dans leur co-existence.