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"Les Celtes" désignent un ensemble de peuples de langues et de cultures s’étageant sur trois millénaires. Quelle commune identité peut-il y avoir entre tant d’époques et de civilisations différentes? Aujourd’hui les Celtes aiment à se reconnaître dans un passé héroïque et mystérieux. Comment quelque chose de cette origine - la première « civilisation celte » connue remonte à 700 ans avant Jésus Christ - peut-elle avoir encore une influence et une signification? Si aucune civilisation n’est immortelle, aucune culture non plus n’a jamais été et ne sera une culture pure propre à une population et identique à son génie. La "Celtitude" aujourd’hui, est revendiquée beaucoup plus par des Irlandais qui parlent Anglais que par ceux qui encore parlent le Gaélique, des Américains qui n’ont jamais mis le pied dans l’extrême ouest européen, des Bretons qui écrivent en français. Car il demeure pourtant une source permanente héroïque et mystique, aventureuse et imaginative d’inspiration celtique. On peut considérer que cette source s’est mêlée de façon créative d’abord à l’ancien monde ; puis après la disparition de la civilisation romaine à l’essor de la nouvelle civilisation européenne au Moyen Age, puis aux littératures anglaises et françaises depuis le XIe siècle jusqu’à nos jours ; aux aventures des grandes découvertes, aux établissements d’outre-mer, à l’extension des Etats-Unis. Dans la "mondialisation" telle qu’elle se présente au début du XXIe siècle, chacun se recherche une identité et des antécédents, une culture d’élection. Et dans cette recherche la Celtitude affiche une étonnante énergie et une attraction toujours poétique et merveilleuse comme aux temps où les récits du Roi Arthur avaient séduit toute l’Europe de l’Ouest. En est témoin cette renaissance de la musique celtique au Festival interceltique de Lorient. Ainsi la Celtitude n’est pas en train de disparaître malgré le déclin du parler populaire des vieux dialectes bretons, gallois, irlandais ou écossais. Non, dans la mondialisation des cultures qui s’opère actuellement sous l’action dominante de l’économico-anglais, grandit le désir d’être du monde et en même temps d’être autrement. La Celtitude est un témoin vivant de l’être autrement, elle est l’une des réponses au désir de l’homme de se découvrir racines et inspiration pour une identité personnelle et une créativité. L'Europe est en train de changer, avec cette Celtitude.


"Les Celtes" désignent un ensemble de peuples de langues et de cultures s’étageant sur trois millénaires. Quelle commune identité peut-il y avoir entre tant d’époques et de civilisations différentes? Aujourd’hui les Celtes aiment à se reconnaître dans un passé héroïque et mystérieux. Comment quelque chose de cette origine - la première « civilisation celte » connue remonte à 700 ans avant Jésus Christ - peut-elle avoir encore une influence et une signification? Si aucune civilisation n’est immortelle, aucune culture non plus n’a jamais été et ne sera une culture pure propre à une population et identique à son génie. La "Celtitude" aujourd’hui, est revendiquée beaucoup plus par des Irlandais qui parlent Anglais que par ceux qui encore parlent le Gaélique, des Américains qui n’ont jamais mis le pied dans l’extrême ouest européen, des Bretons qui écrivent en français. Car il demeure pourtant une source permanente héroïque et mystique, aventureuse et imaginative d’inspiration celtique. On peut considérer que cette source s’est mêlée de façon créative d’abord à l’ancien monde ; puis après la disparition de la civilisation romaine à l’essor de la nouvelle civilisation européenne au Moyen Age, puis aux littératures anglaises et françaises depuis le XIe siècle jusqu’à nos jours ; aux aventures des grandes découvertes, aux établissements d’outre-mer, à l’extension des Etats-Unis. Dans la "mondialisation" telle qu’elle se présente au début du XXIe siècle, chacun se recherche une identité et des antécédents, une culture d’élection. Et dans cette recherche la Celtitude affiche une étonnante énergie et une attraction toujours poétique et merveilleuse comme aux temps où les récits du Roi Arthur avaient séduit toute l’Europe de l’Ouest. En est témoin cette renaissance de la musique celtique au Festival interceltique de Lorient. Ainsi la Celtitude n’est pas en train de disparaître malgré le déclin du parler populaire des vieux dialectes bretons, gallois, irlandais ou écossais. Non, dans la mondialisation des cultures qui s’opère actuellement sous l’action dominante de l’économico-anglais, grandit le désir d’être du monde et en même temps d’être autrement. La Celtitude est un témoin vivant de l’être autrement, elle est l’une des réponses au désir de l’homme de se découvrir racines et inspiration pour une identité personnelle et une créativité. L'Europe est en train de changer, avec cette Celtitude.