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La relation officielle entre la France et la Corée est renouée par la réouverture de l’Ambassade de France à Séoul en 1949, une année après l’établissement du gouvernement de la République de la Corée. Cependant, rapidement la Guerre de la Corée(1950-1953) limite les activités diplomatiques. Pendant la Guerre, bien que des milliers de soldats français participent à la guerre sous l’égide de l’ONU et contribuent ainsi à faire connaître « le Pays ermite » aux Occidentaux, c’est seulement à partir de 1954, année durant laquelle le nouveau ambassadeur français arrive en Corée, que les relations diplomatiques se régularisent véritablement. À ce moment-là, plusieurs artistes coréens sont déjà installés à Paris. Le contact culturel entre la France et la Corée a débuté dans un contexte sociopolitique. Il reste délicat de considérer les traités franco-coréens signés entre la fin du 19ème et le début du 20èmesiècle comme de véritables relations diplomatiques tant sur le plan de leur sprocédures que sur les implications. La transmission de la culture occidentale, au nom de la modernisation à la fin du 19ème siècles est effectuée en sens unique, et non parallèlement. Cette situation aperduré pendant lacolonisation japonaise et même après l’établissement du nouveau gouvernement de la Corée. Comme le critique d’art Yoo Jun-Sang l’ajustement remarqué, l’échange artistique franco-coréens exerçait jusqu’auxannées1980 comme un amour au sens unique, l’art coréen ressemblait aux illusions d’un adolescent rêvant d’un monde mystérieux. En se libérant du cours de l’histoire, ayant promulgué son isolement et sa contradiction avec elle-même, la Corée commence à participer véritablement à l’histoire mondiale dans les années 1980, période de prise de conscience de la frontière, dans toutes ses significations, de la reconstitution du plan géographique de l’art international. Les « Jeux Olympiques de l’Asie » en 1986 et les « Jeux Olympiques de Séoul » en 1988 ont indéniablement joué un rôle de moteur de cette évolution en permettant un contact culturel avec différents pays du monde. L’échange culturel commence par la découverte des différences de chacun. Cela ne signifie pas que chacun en devienne l’autre, mais que chacun puisse prendre conscience des frontières établies par chacun. Le point commun ne se trouve pas dans la prise de conscience du contenu, mais dans la manière de prendre conscience. La source de l’échange consiste à comprendre l’hétérogénéité. L’usage voudrait que l’échange culturel soit imitation ou identification – c’est une erreur ou malentendu : pour abolir les frontières, il faut aussi passer par-dessus les murs de la différence culturelle. Reconnaître et respecter des différences culturelles doivent être à la source de l’échange entre la France et la Corée.


La relation officielle entre la France et la Corée est renouée par la réouverture de l’Ambassade de France à Séoul en 1949, une année après l’établissement du gouvernement de la République de la Corée. Cependant, rapidement la Guerre de la Corée(1950-1953) limite les activités diplomatiques. Pendant la Guerre, bien que des milliers de soldats français participent à la guerre sous l’égide de l’ONU et contribuent ainsi à faire connaître « le Pays ermite » aux Occidentaux, c’est seulement à partir de 1954, année durant laquelle le nouveau ambassadeur français arrive en Corée, que les relations diplomatiques se régularisent véritablement. À ce moment-là, plusieurs artistes coréens sont déjà installés à Paris. Le contact culturel entre la France et la Corée a débuté dans un contexte sociopolitique. Il reste délicat de considérer les traités franco-coréens signés entre la fin du 19ème et le début du 20èmesiècle comme de véritables relations diplomatiques tant sur le plan de leur sprocédures que sur les implications. La transmission de la culture occidentale, au nom de la modernisation à la fin du 19ème siècles est effectuée en sens unique, et non parallèlement. Cette situation aperduré pendant lacolonisation japonaise et même après l’établissement du nouveau gouvernement de la Corée. Comme le critique d’art Yoo Jun-Sang l’ajustement remarqué, l’échange artistique franco-coréens exerçait jusqu’auxannées1980 comme un amour au sens unique, l’art coréen ressemblait aux illusions d’un adolescent rêvant d’un monde mystérieux. En se libérant du cours de l’histoire, ayant promulgué son isolement et sa contradiction avec elle-même, la Corée commence à participer véritablement à l’histoire mondiale dans les années 1980, période de prise de conscience de la frontière, dans toutes ses significations, de la reconstitution du plan géographique de l’art international. Les « Jeux Olympiques de l’Asie » en 1986 et les « Jeux Olympiques de Séoul » en 1988 ont indéniablement joué un rôle de moteur de cette évolution en permettant un contact culturel avec différents pays du monde. L’échange culturel commence par la découverte des différences de chacun. Cela ne signifie pas que chacun en devienne l’autre, mais que chacun puisse prendre conscience des frontières établies par chacun. Le point commun ne se trouve pas dans la prise de conscience du contenu, mais dans la manière de prendre conscience. La source de l’échange consiste à comprendre l’hétérogénéité. L’usage voudrait que l’échange culturel soit imitation ou identification – c’est une erreur ou malentendu : pour abolir les frontières, il faut aussi passer par-dessus les murs de la différence culturelle. Reconnaître et respecter des différences culturelles doivent être à la source de l’échange entre la France et la Corée.