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Dans les années 1990, on avait baptisé la politique économique des Etats-Unis le consensus de Washington. C’était une formule qui reposait sur la foi dans le système démocratique, l’ouverture des marchés, le démantèlement des monopoles nationaux, le recul des corporatismes, l’ouverture aux capitaux étrangers désireux de s’investir et de créer des emplois. Avec l’adoption de ce cocktail gagnant, l’Amérique latine s’est engagée durablement sur la voie de la démocratie et de la prospérité, provoquant la colère de peuple isoléet de la class ouvrière. Aujourd’hui, c’est au tour du consensus de Péking. Cela est un terme décrivant la diplomatie et le modèle de développement proposé par la Chine populaire, en particulier auprès des pays en voie de développement, notamment en Afrique. De son côté, l'approche diplomatique chinoise prête une grande estime à la non ingérence (indépendance pour les affaires internes) de tout pays,ainsi qu'un dévfer, ports, barrages, etc) et économique d'abord (industrie, mines,pétrole), puis éventuellement civique. A partir de maintenant, ce sera au tour de l’Europe de se voir proposer un consensus de Berlin, celui défendu par l’Allemagne. A entendre de nombreux commentateurs, pas seulement à gauche, ce serait un diktat. Berlin ose réclamer que les économies nationales du continent stimulent leur productivité, que l’inflation soit surveillée comme le lait sur le feu, que la devise soit forte plutôt que faible, que les Etats cessent de vivre au dessus de leurs moyens en attendant. Cette étude a un but d'analyser l'essence de consensus de Berlin,et son évolution face à la crise économique de l'euroznone, et d'examiner aussi la possibilité de la transformation du consensus de Berlin par le nouveau gouvernement de la France, en tant que partenaire de Allemagne.eloppement «à la chinoise» : structurel (chemins de