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Cet article est une tentative de mettre en lumière l'hospitalité chez Derrida. Tout d'abord, notre recherche consiste à mener la comparaison entre Kant et Derrida autour du terme de l'hospitalité. Pourz Kant, l'hospitalité est un concept de commerce. Autrement dit,accueillir l'autre, c'est le laisser venir à la condition qu'il respecte l'ordre du pays accueillant et qu'il demeure pendant certaine periode au lieu de s'installer. Par contre, chez Derrida l'hospitalité est caractétisée par son exception: il faut accueillir les étranger sans le critère que le sujet hospitalier pour son tour impose en vue de les sélectionner. En tranférant tout le droit de souverainté à la main de l'Autre, le sujet devient démantelé. Par cette ouverture inconditionnelle sur l'autre, le sujet ne saurait garder le pouvoir souverain et se laisse ouvrir à l'autre sans protection et limite. Comme on l' a vu, l'hospitalité inconditionnelle n'est pas le concept politique et institutionnel qui nous permet de réaliser l'acte hospitalier et qui s'étabit sur le fond du principe et de la raison. Au contraire,pour Derrida, l'hospitalité inconditionnelle est exposée à l'altéritéqu'on ne saurait contrôler. En ce sens, cette hospitalité apparaît incapable de distinguer l'étranger digne de recevoir l'hospitalité et l'ennemi déguisé. Pour Derrida, cette indétermination veut dire que l'hospitalité ne serait pas considérée sans l'hostlité, et il faut risquer de tomber dans la perversion et la trahison sans se réferert à ma bonne volonté de l'hospitalité. Pour cette raison, Derrida, mettant àdistance la position de Levinas à l'égard du statut du tiers, considére que l'hospitalité risque de se convertir toujours en perversité dans la proximité. Par contre, on doit remarquer que pour effectuer l'hospitalité le Moi n'a aucun appareil de la surveillance afin de se protéger. C'est pourquoi Derrida, lui-m̂eme, lorsqu'il décrit l'hospitalité, la caractérise comme un événement impossible. Et pourtant malgré cette impossibilité ou dans cette impossibilité, il y aura une possibilté de l'altérité qui ne se réduit pas à la prise du M̂ême et au pouvoir souverain du sujet. Ainsi, le sujet, pour sa part,doit prendre le risque de tout perdre et de se laisser attaquer. C'est paradoxalement à travers ce risque que le sujet ayant tendance de se renfermer et de réapproprier l'altérité dans son pouvoir souverain peut se laisser ouvrir à l'autre sans retour sur sa propre noyau.