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This article intends to examine the tenant movement in Paris from 1880 to 1914, which developed from the tenants’ antipathy toward their landlords to the claim for the housing rights. The results and the limits of the movements will also be analyzed. The tenant movement in Paris started at the onset of a housing crisis caused by a rapid increase in rent during the early 1880s. The participants in the movement, who were supported by anarchists, severely criticized the landlords and urged tenants not to pay their rent and to move out without landlords knowing. That resistance was the combination of the tenants’ dissatisfaction with their landlords and the anarchists’ criticism over the capitalist society. In 1900s, the association of tenants was formed and conducted activities such as publicity, education, and legislation petitioning for tenants’ rights. When housing crises occurred in the early 1910s, the resistant activities of the association against the housing owner became more active. Georges Cochon, who was leader of those activities, argued for housing rights of poor people in the city by occupying public buildings or empty houses and providing them to the tenants who were evicted by their landlords. The tenant movement in Paris before World War I had a result of proposing the housing right as a new social right. However, the tenant movement didn’t develop to be systematic and failed to lead a labor movement and political agreement for housing rights.


Cet article a pour but d’examiner le mouvement des locataires à Paris entre 1880 et 1914 dont l’évolution de la haine des locataires vis-à-vis les propriétaires à leur revendication du droit au logement. Le résultat et la limite de ce mouvement seront également analysés. Le mouvement des locataires à Paris commence par la crise du logement dû l’augmentation rapide des loyers au début des années 1880. Aidés par les anarchistes, les participants du mouvement critiquent radicalement les propriétaires, font des grèves des loyers et déménagent à la cloche de bois. Ces résistances réunissent le mécontentement des locataires contre les propriétaires à la critique des anarchistes sur la société capitaliste. Dans les années 1990, le syndicat des locataires s’est organisé. Les actions du syndicat comme la propagande, l’enseignment, la pétition pour la réforme de la loi sont focalisées pour le profit des locataires. Lors de la crise du logement au début des années 1910, le syndicat des locataires a mené plus activement des actions contre les propriétaires. George Cochon, leader de ces actions, a occupé le bâtiment public ou le logement vacant pour y faire habiter les locataires expulsés. Dans ces actions, il a revendiqué le droit au logement des pauvres urbains. Le mouvement des locataires avant la Première guerre mondiale a obtenu le résultat: il a revendiqué un nouveau droit social qui est le droit au logement. Pourtant, il a ses limites: il n’a pu réussi à devenir le mouvement social plus organisé, ni à s’unir avec le mouvement ouvrier ni à obtenir l’accord du monde politique pour assurer le droit au logement.